Conseils pratiques pour poser un plancher collaborant

poser un plancher collaborant

Pour dégager quelques volumes supplémentaires dans le bâtiment, il est possible de faire la rénovation d’une maison et construire un plancher intermédiaire. L’utilisation des matériaux adéquats permet de concevoir des planchers de faible épaisseur et légers. Cependant il reste rigide et solide.  Ainsi la récupération et l’augmentation de surface utilisable s’avèrent intéressantes.

Avant la construction

Il vous arrive de résoudre le problème de manque de surface habitable alors que vous vivez dans un lieu assez vaste. L’idée de fractionner cet espace peut paraître la plus juste. Il faut mener une étude de conception et de rénovation d’une maison. La construction de plancher collaborant entre les étages est ainsi recommandée. Ce qui consiste à :

  • Savoir si les volumes qui seront procurés satisferont vos attentes de l’utilisation future
  • Déterminer si le lieu permettra une telle innovation
  • Choisir quel type de construction est réalisable
  • Faire les demandes et avoir les autorisations administratives nécessaires auprès des différentes autorités compétentes concernées.
  • Attribuer le travail à réaliser à un professionnel ou à une entreprise.

Connaître les différents planchers collaborant selon les matériaux

Vous avez le type de plancher en bois qui ne conviendra pas pour un une faible hauteur sous un plafond bas. Les dimensions des solives grignoteront sur cette hauteur.

Il est possible d’utiliser un plancher mixte dont la construction demande un aménagement particulier pour le coulage de béton et le soutien des charges par l’installation des étais. Les fondations du bâtiment sont-elles en mesure de supporter de tels poids ?

 Grâce aux nouveaux matériaux comme les bacs d'acier, l’emploi de plancher collaborant offre une bonne solution. Si la hauteur du sol au plafond est assez faible, il est préférable de mettre en place une structure peu épaisse. Celle du bac en acier constitue un coffrage perdu et forme l’armature d’une dalle en béton. Ce montage métallique a aussi l’avantage d’être moins haut qu’une poutre traditionnelle.

Mise en place des planchers collaborant

Les poutres métalliques sont à fixer en premier lieu pour servir de support au bac acier. Ce dernier est assemblé par vis, les lames des bacs acier sont associées par chevauchement dont l’assemblage peut se faire par rivetage. Elles peuvent être supportées par saignée dans le mur. Pour construire le plancher collaborant, le bac acier sert de coffrage du béton à couler. Un treillis soudé est intégré à l’intérieur du coulage.  Ici le plancher collaborant ne nécessite pas de poutrelles ni de solives, car il supporte son propre poids. Il faut bien assurer la planéité du coulage de béton. Après séchage l’installation de faux plafond sous le plancher s’avère nécessaire pour couvrir la lacune qu’il y a à cet endroit. Vous sentez que ce travail requiert le recours à un professionnel, car l'évaluation de différentes charges appliquées à la structure métallique nécessite des calculs précis concernant l’appréciation de la résistance des matériaux. C’est à un bureau d’études qu’il faut s’adresser pour déterminer :

  • Le matériau pour la construction            
  • La disposition et la portée des solives, sans omettre les dimensions de l’entraxe

Toutes ces précautions sont prises afin de prévenir les mauvaises surprises après l’achèvement des travaux.

Le côté positif du plancher collaborant

Il est encore peu courant de choisir un plancher collaborant dans les nouvelles constructions appartenant à des particuliers. Le premier avantage de ce type de sol étant sa légèreté bien qu’il soit métallique. Il est profitable d’avoir un plancher collaborant, car on gagne en résistance à la traction et en compression et cela grâce à l’emploi associatif des matériaux du treillis, des bacs acier et du béton. Un tel plancher est donc solide et durable. De même l’épaisseur du plancher obtenu est faible. Il est résistant au feu et l’isolation de sol exige de prendre un soin particulier aussi bien du point de vue thermique que phonique. Il est très peu isolant. Il est bon de mentionner que durant le temps de séchage du béton, la construction est inutilisable. Pour assurer le levage et le coulage, l’emploi de gros engins est inévitable. C’est la raison pour laquelle la construction individuelle de cette tâche peut devenir onéreuse.  Demander plusieurs devis de plancher collaborant vous aide à comparer des tarifs et à trouver ce qui vous convient le mieux.  Bien entendu, tout dépend du budget que vous avez alloué à votre projet de construction ou de rénovation de logement. Il vous suffit de bien choisir le modèle et la qualité correspondant à vos besoins. Un point plus pour les planchers collaborant, c’est qu’il est à un prix assez abordable comparé au coût des planchers traditionnels. Il est toujours conseillé de consulter un professionnel avant de s’engager dans une telle innovation. Et comme c’est un matériau de construction encore peu connu, difficile de trouver un ouvrier capable de bien le réaliser. D'où, une fois de plus, l'importance de l'avis et de l'aide d'un expert en la matière. Évidemment, un budget doit être consacré à la pose et à l'ensemble de la main d'œuvre pour la mise en place de votre plancher collaborant.